Over wat Murakami met mij doet
Dernièrement, j'ai eu des difficultés à vivre dans la réalité. Ca peut ou ne peut pas te paraître étrange, mais c'était comme ça, c'était ma réalité personelle. Pour te rassurer, je n'ai pas eu des hallucinations, ni d'autres formes d'illusions sous forme de petits nains ou des petits hommes verts de Mars. Non, rien de si spectaculaire. Dans un état permanent de rêve vague j'étais. Tout a fait concentrée sur la partie surréel et sensible du moi. Comme si j'étais entourée d'un cocon, qui bloquait tous les canaux liés à l'extérieur et qui donnait toute liberté et espace à cette partie de s'étaler en toute gloire. Ca peut te paraître un drôle d'état d'être et beaucoup de personnes, j'en suis sûre, me donneraient des milliers de conseils pour me "guérir"(« sort et forces-toi de voir des gens » « regarde la télé » « fais des sports ») mais, en faite ça me plaisait, cet état. Ca donnait une tranquillité et une sérénité énorme qui était comme une drogue. Entre-temps je suis retournée dans la réalité, malheureusement...
Les causes de cet état, je crois, étaient variées. La pleine lune peut-être. La chaleur qui empêchait un sommeil normal. Mais surtout, le livre dans lequel je vivais (« The Wind-up Bird Chronicle » de Haruki Murakami -- original en Japonais). Oui, vivre plutôt que lire. Bouleversant. Le bizarre rendu normale, sans être new-age, allant plus au fond des choses que l’on avait pu croire. Si tu ne connais pas ce livre, arrête-toi là, annule tous tes rendez-vous et dépêche-toi au magasin de livres subito presto et achète-le! J'ai l'impression que tu ne vas pas le regretter.
Dit komt uit een brief die ik schreef aan een vriend tijdens de zomer van 2003. In het Frans omdat hij Fransman is en ik te lui om het te vertalen. Maar ik wou dit toch met u delen, nadat hij mij voor was geweest. En begin niet te mekkeren over fouten tegen de Franse taal, mijn vriend had de boodschap zeer goed begrepen.
<< Home